Impact de la crise financière sur les pays du Golfe : les investisseurs étrangers retirent leurs fondswebmanagercenter.com - 10/10/2008 05:22
http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=47887Les principales Bourses des pays du Golfe ont été, hier, largement affectées par une chute des principales compagnies immobilières et le retrait de milliards de dollars d’investissements étrangers en raison de la crise financière mondiale.Elles ont connu, en effet, une forte baisse sur fond d’incertitude quant à l’issue de la crise financière mondiale et son impact sur la région.
Six places ont rouvert avec des chutes d’indice les plus importantes depuis plusieurs mois.
La Bourse de Dubaï a perdu 6,86% pour terminer à 3844,27 points, son plus bas niveau depuis près de 18 mois.Depuis le début de l’année, elle a perdu au total 35,2%. Le marché de l’immobilier a perdu 11,1% et la compagnie Emaar a enregistré, hier, une baisse de 12,3%, sa plus grande perte en un jour depuis près de 8 ans.
La deuxième bourse des Emirats arabes unis, l’Abu Dhabi Securities Exchange, a chuté de 4,7% à 3769,84 points, à cause d’une forte baisse du secteur immobilier qui a perdu 9%. La Bourse de Koweït, la deuxième en importance dans le monde arabe, a baissé de 3,6% à 12 379,00 points, passant en dessous de son niveau de clôture de 2007, pour la deuxième fois cette année.Au Qatar, la Bourse de Doha a fini la journée sur une perte de 7% à 8664,46 points, alors que la Bourse d’Oman, Muscat Securities Market, était en baisse de 2,8%. En Europe, la situation n’est pas plus réjouissante. La banque immobilière allemande Hypo Real Estate (HRE) a annoncé l’échec du plan de sauvetage de 35 milliards d’euros dont elle faisait l’objet. La chancelière Angela Merkel avait assuré un peu plus tôt que l’épargne des petits porteurs était «sûre», tentant ainsi d’empêcher tout mouvement de panique de la population. Elle a affirmé que son gouvernement travaillait «d’arrache-pied» pour sauver la banque et éviter «une crise de tout le système».
La chancelière avait participé, rappelons-le, samedi passé, à un mini-sommet des quatre pays européens du G8 convoqué par le président français Nicolas Sarkozy pour tenter de faire face conjointement aux effets de la crise financière sur l’Europe. Ils se sont engagés, à l’issue de cette rencontre, à soutenir les établissements financiers européens en difficulté et à sanctionner les dirigeants qui ont failli. Tout en souhaitant la tenue d’un sommet international pour revoir les règles du capitalisme financier, les quatre pays se sont mis d’accord pour demander à la Banque européenne d’investissement (BEI) 30 milliards d’euros à destination des PME. Ils n’ont pas endossé, cependant, l’idée d’un fonds européen de soutien, rejetée d’ailleurs par l’Allemagne.
--------------------------------
bourses du moyen-orient : Les Bourses du Golfe continuent à chuterLa Tribune.fr - 12/10/2008
http://www.latribune.fr/bourse/20081012trib000182602/les-bourses-du-golfe-continuent-a-chuter.htmlDésormais, le week-end, les observateurs scrutent la réaction des marchés du Moyen-Orient ouverts samedi ou dimanche afin d'anticiper sur les Bourses occidentales qui rouvrent le lundi.
Et ce dimanche, c'est la chute qui continue de l'Arabie saoudite à Dubaï.La crise boursière crée de nouveaux réflexes. Ainsi, on n'avait guère l'habitude le dimanche de scruter les marchés boursiers de la région du Golfe, qui sont ouvert à la veille du lundi.
Désormais, avec le krach de ces dernières semaines, on les observe en effet comme s'ils pouvaient donner une tendance pour la semaine à venir. Dimanche dernier, un internaute avait posté un commentaire sur le site de latribune.fr en indiquant s'attendre à un lundi noir en Europe et aux Etats-Unis après la forte chute, dimanche, de la Bourse de Tel Aviv, également ouverte.
Or, ce dimanche 12 octobre, malgré le plan d'action présenté par le G7, les ministres des finances des sept pays les plus riches du monde, les Bourses des pays du Golfe, qui s'étaient un temps redressés après les baisses de taux des banques centrales, y compris dans la région, sont mal orientées à l'ouverture.
Ainsi,
l'indice du Dubai Financial Market (DFM) plonge de 6%, passant brièvement sous la barre symbolique des 3.000 points, malgré la décision des autorités de ramener de 15% à 10% l'ampleur autorisée de variation des cours.
Le titre du groupe immobilier Emaar a plongé en séance de plus de 9%. Samedi, l'indice de la bourse saoudienne a plongé lui aussi de 6% tombant à son plus bas niveau depuis quatre ans, clôturant sous les 6.000 points.Les autres marchés de la région sont à l'unisson. Le Kuwait Stock Exchange, deuxième plus important marché arabe, recule de 3%, le Muscat Securities Market d'Oman également. L'Abu Dhabi Securities Exchange, deuxième Bourse des Emirats après celle de Dubaï, perd 4,5%.
------------------------------
Les Bourses du Golfe débutent la semaine par une forte baissedimanche 12 octobre 2008 - AFP
http://afp.google.com/article/ALeqM5i5D-4FJNKYsJXlgyGbXtNG4jOLgAKOWEIT (AFP) — Dans le sillage de la Bourse saoudienne, tombée samedi à son plus bas niveau depuis quatre ans, les marchés des monarchies du Golfe ont ouvert la semaine sur une forte baisse, dimanche, alors que pays industrialisés et émergents cherchent encore les moyens d'arrêter l'hémorragie.
L'indice du Dubai Financial Market (DFM) a plongé de 6%, passant à l'ouverture sous le seuil symbolique des 3.000 points avant de remonter légèrement au-dessus de ce chiffre (3.009 pts).
La Bourse de Dubaï était notamment plombée par le plongeon du titre du géant de l'immobilier Emaar, qui a cédé jusqu'à 9,3%. Pour tenter de limiter les pertes, les autorités de cette ville-émirat pourtant en plein essor ont décidé de limiter à 10% --au lieu de 15%-- les fluctuations possibles des valeurs boursières.
Le Kuwait Stock Exchange, deuxième plus important marché arabe, enregistrait lui une baisse de 3%, tout comme le Muscat Securities Market (Oman), tandis que l'Abu Dhabi Securities Exchange, deuxième Bourse des Emirats, perdait 4,5%.
Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe avaient fini leur semaine, jeudi dernier, dans le vert après de lourdes pertes les jours précédents, apparemment dopées par la réduction des taux décidées par plusieurs banques centrales étrangères et régionales.
Les banques centrales du Koweït et des Emirats ont baissé mercredi dernier leurs taux d'intérêt pour faciliter les prêts aux banques et injecter plus de liquidités dans le système financier. A cette date, la Bourse de Dubaï avait perdu en quatre jours plus du quart de sa valeur.
Samedi, au premier jour ouvrable de sa semaine, la Bourse d'Arabie saoudite, la plus importante du monde arabe en terme de capitalisation, a de son côté chuté de près de 6%, clôturant sous les 6.000 points, son plus bas niveau en plus de quatre ans.
Des économistes du Golfe ont expliqué la dégringolade dans la région par la panique suscitée par les retombées de la crise financière mondiale, qui a ébranlé la confiance des investisseurs. Les opérateurs s'inquièteraient du sort des investissements arabes du Golfe à l'étranger, estimés à 2.500 milliards de dollars.
"Nos économies sont solides et ont évolué à un rythme rapide. Notre système bancaire est protégé et il n'est trop exposé au système bancaire mondial", a pourtant noté l'économiste saoudien, Ehsan Bu-Hulaiga. "Ce que nous avons vu est une réaction à la crise mondiale. Il est surprenant de voir chuter le cours des actions de bonnes compagnies ayant réalisé d'excellents profits. C'est la panique et un manque de confiance", a-t-il déclaré à l'AFP.
La chute des prix du pétrole semble également peser lourdement sur les Bourses du Golfe, région qui pompe quelque 16 millions de barils par jour. Les cours du brut sont passés vendredi sous les 80 dollars à New York et les 75 dollars à Londres.
En conséquence, les six monarchies perdraient chaque jour autour d'un milliard de dollars, par rapport à leurs recettes pétrolières de juillet lorsque les prix du brut étaient montés à plus de 147 dollars le baril.
Selon le ministre saoudien des Finances, Ibrahim Al-Assaf, cité samedi par l'agence officielle SPA, la crise financière mondiale "n'affectera pas les projets de développement en Arabie saoudite", engagés à coups de milliards de dollars.
Face à la poursuite de ce krach boursier historique à l'échelle mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) s'est dit prêt à aider les pays victimes de la crise financière, entérinant les orientations adoptées vendredi par les grands argentiers du G7. Les Européens doivent eux définir dimanche un plan pour mettre en oeuvre les principes du G7, à
-----------------------------------
Des traders à Koweït manifestent alors que les marchés du Golfe plongent(©AFP / 26 octobre 2008 09h51)
http://www.romandie.com/ats/news/081026085119.e55mayxp.aspKOWEIT - Des opérateurs à la Bourse de Koweït ont de nouveau interrompu dimanche les transactions et manifesté devant la Bourse alors que les marchés dans la riche région pétrolière du Golfe plongeaient de crainte d'une récession mondiale.
Les opérateurs, qui avaient organisé une première protestation jeudi, dernier jour ouvrable de la semaine précédente, ont quitté la Bourse pour demander l'aide du gouvernement, alors que l'indice perdait plus de 300 points peu après l'ouverture du marché.
Une trentaine d'entre eux se sont dirigés vers le siège du Conseil des ministres, non loin de la Bourse, où le gouvernement se serait réuni en séance d'urgence pour discuter d'un projet de loi sur la garantie des dépôts bancaires.
La Banque centrale du riche émirat pétrolier a annoncé dans la matinée qu'un projet de loi serait soumis rapidement au Parlement pour apporter des garanties aux dépôts bancaires après avoir découvert que la deuxième plus grande banque du pays avait subi des pertes dans des transactions sur des produits dérivés.
Elle a décidé de nommer "un contrôleur" pour superviser la gestion de la trésorerie de Gulf Bank et ses opérations sur les marchés de change et les Bourses pour consolider son dispositif de contrôle interne.
Simultanément, elle a affirmé aussi que la situation de Gulf Bank était solide et que cette banque pourrait poursuivre ses opérations bancaires.
Mais le directeur général de la National Bank of Kuwait, la plus grande banque de l'émirat, a appelé à la suspension des transactions à la Bourse.
"Si j'étais responsable de la Bourse, j'aurais ordonné la suspension immédiate des transactions à cause de la panique sur le marché", a déclaré Ibrahim Dabdoub sur la chaîne de télévision satellitaire CNBC Arabiya.
La Bourse de Koweït, deuxième du monde arabe en termes de capitalisation, baissait de 3,2% à 10.142 points, tirée vers le bas par le secteur des banques qui a abandonné 4,4% et celui des investissements en baisse de 3,4%.
Aux Emirats, l'indice Dubai Financial Market perdait près de 6%, passant sous le seuil des 3.100 points.
La valeur vedette du marché, le géant immobilier Emaar, plongeait de 7,5%.
La deuxième Bourse des Emirats, l'Abu Dhabi Securities Exchange, reculait pour sa part de 3,7%, avec le secteur de l'immobilier en baisse de 6,3%.
Au Qatar, l'indice de Doha Securities Market plongeait de 8,5% pour passer sous le seuil des 7.000 points.
A Oman, le petit marché de Muscat Securities Market reculait de 6,4%, son indice passant sous le seuil de 7.000 points.
Le marché saoudien, le premier en importance des pays arabes, qui avait chuté de près de 9% samedi, premier jour de la semaine des transactions en Arabie saoudite, était en baisse de 1,76% à 5.525,73 points, peu après l'ouverture.