L'actuelle crise banco-financière mondiale impacte maintenant directement les projets en Algérie car le secteur immobilier est au coeur de cette crise mondiale banco-financière.
Algérie, bienvenue dans la réalité, le pire est à venir car d'autres projets immobiliers "pharaoniques" et "douteux" auraient le même destin que ceux d'
EMAAR.
Une crise de confiance sévère et catastrophique s'installe petit à petit en Algérie après les scandales des
réserves de change Algériens (91 milliards de Dollars US) investies (détournées) aux USA et en Europe au lieu de l'Algérie et de l'occultation du
pic pétrolier Algérien et ces graves conséquences socio-économiques.
LE GROUPE ÉMIRATI EMAAR GÈLE SES PROJETS EN ALGÉRIELa bureaucratie bloque 25 milliards de dollars
08 Décembre 2007 - Mohamed Bin Ali Al-Abbar
http://www.lexpressiondz.com/article/2/2007-12-08/47835.htmlAlors que des nababs bétonnent des terres agricoles sans inquiétude, des investisseurs en milliards de dollars quittent le pays pour raison de bureaucratie et de manque d’assiettes foncières.
Défection et déception des entreprises étrangères. Apparemment, il n’est pas aisé d’investir en Algérie. Pressé pourtant de s’installer en Algérie, le groupe émirati de l’immobilier, Emaar, vient de décider le gel de ses principaux projets. Selon le journal one line «Tout sur l’Algérie», sur les cinq projets présentés en juillet dernier au président Bouteflika par le patron d’Emaar, le groupe émirati n’en réalisera qu’un seul.
Il s’agit, selon la même source, du complexe touristique Colonel Abbès à Zéralda, comprenant des résidences de vacances, un hôtel de 500 chambres, un golf ainsi que des centres commerciaux. Cette défection est en partie liée aux difficultés rencontrées par ce groupe émirati en Egypte où le géant de l’immobilier a réalisé des investissements coûteux et perdu beaucoup d’argent ces derniers mois.
Mais il ne faut pas s’étonner que l’autre raison de ce «renoncement» vienne, encore une fois, des Algériens eux-mêmes. En effet, elle serait liée aux difficultés rencontrées par Emaar dans l’obtention de terrains pour ses investissements estimés à près de 25 milliards de dollars. C’est le plus gros investisseur que l’Algérie a eu. Ainsi, un seul projet sur cinq sera réalisé, à en croire «Tout sur l’Algérie».
Aussi, les quatre autres projets concernent des secteurs stratégiques diversifiés. Ils sont destinés à transformer la ville d’Alger et ses environs, la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha, la transformation de la baie d’Alger, un nouveau campus universitaire et l’implantation d’un campus technologique à Sidi Abdellah.
Or, ils ont été gelés il y a quelques jours. Aucune date n’a été fixée pour la reprise des projets.
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M.Abdelhamid Temmar, avait pourtant assuré, lors de ses différentes rencontres avec les représentants du groupe, que les obstacles soulevés par Emaar ont été levés.
En Algérie, faut-il le dire, la question du foncier constitue une véritable préoccupation pour les investisseurs étrangers qui désirent s’implanter dans notre pays. C’est à ce propos, justement, que le président du conseil d’administration du groupe Emaar, M.Mohamed Bin Ali Al-Abbar, a été reçu, en juillet 2007, par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Prenant acte des contraintes du terrain, le groupe souhaitait de la part du gouvernement algérien la facilitation des voies sur le terrain et son implication directe sur cet aspect plus particulièrement.
En outre, et selon le site «Tout sur l’Algérie», le gouvernement algérien aurait émis des réserves sur les capacités du groupe émirati à réaliser les projets présentés. Le groupe aurait rencontré des difficultés à lever les fonds nécessaires pour le développement de ses projets et l’Etat algérien n’a pas souhaité les financer. Ce n’est pas le première fois qu’on assiste à de pareilles situations. Il y a quelques jours, nous rapportions dans ces mêmes colonnes comment des Algériens torpillaient les projets potentiellement réalisables dans leur pays, en citant l’exemple de Renault. Le fabricant français a choisi de s’ installer au Maroc au lieu de l’Algérie par manque d’assiette foncière. Une entrave à la limite ridicule quand on sait que des nababs ne trouvent aucune difficulté à bétonner sans vergogne des terre agricoles.
La décision inattendue de Emaar portera un coup dur à l’économie algérienne qui pourrait se traduire par des pertes de points de croissance dès l’année prochaine. D’autant plus que les projets du géant Emaar sont estimés à pas moins de 25 milliards de dollars, soit 80% des investissements arabes en Algérie.
Le gouvernement tablait sur le groupe pour booster ces investissements et les développer davantage. Ces derniers ont atteint 35 milliards de dollars. Il faut rappeler que Emaar a obtenu, au début de l’année 2007, le feu vert pour investir en Algérie. Ses projets s’inscrivaient dans le cadre d’un vaste programme lancé par le président Abdelaziz Bouteflika pour réaménager, selon des normes internationales, les quartiers de l’est d’Alger. Le groupe avait même présenté les maquettes de ses cinq projets au président de la République.
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EXCLUSIF : le groupe EMAAR gèle ses projets en AlgériePar samir allam le 07/12/2007
http://www.toutsurlalgerie.com/algerie-emaar-gel-1951.htmlC’est un coup dur pour l’économie algérienne. Selon nos informations, le géant émirati de l’immobilier Emaar vient de décider le gel de ses principaux projets en Algérie. Sur les cinq projets présentés en juillet dernier au président Bouteflika par le président d’Emaar, le groupe émirati ne réalisera qu’un seul : il concerne le complexe immobilier et touristique du Colonel Abbès dans la banlieue ouest d’Alger. Les quatre autres projets destinés à transformer la ville d’Alger et ses environs – la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha, la transformation de la baie d’Alger, un nouveau campus universitaire et l'implantation d'un campus technologique à Sidi Abdellah - ont été gelés il y a quelques jours. Selon une source proche du groupe Emaar interrogée par «toutsurlalgerie.com», aucune date n’a été fixée pour la reprise des projets.
La décision d’Emaar est notamment liée aux difficultés rencontrées par le groupe émirati en Egypte.
Dans ce pays, le géant de l’immobilier a réalisé en effet des investissements coûteux et perdu beaucoup d’argent ces deniers mois. L’autre raison qui a provoqué ce gel serait liée aux difficultés rencontrées par Emaar pour obtenir des terrains en Algérie.
En réalité, le gouvernement algérien aurait émis des réserves sur les capacités du groupe émirati à réaliser les projets présentés, estimés à plus de 20 milliards de dollars. Le groupe aurait rencontré des difficultés à lever les fonds nécessaires pour le développement de ses projets et l’Etat algérien n’a pas souhaité les financer.
La décision du groupe Emaar constitue un coup dur pour l’économie algérienne qui pourrait se traduire par des pertes de points de croissance dès l’année prochaine. Hormis les hydrocarbures, le gouvernement tablait, en effet, sur les investissements des géants immobiliers du Golfe pour booster la croissance et renforcer l’emploi.
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L'EMAAR présente cinq grands projets pour AlgerPar Lyes Aflou, correspondant de Magharebia à Alger – 30/07/06
http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2006/07/30/feature-01Le groupe immobilier émirien
EMAAR a présenté le 15 juillet au Président Abdelaziz Bouteflika cinq grands projets devant radicalement changer la face d'Alger.
Mohamed Ben Ali El Abbar, président du Conseil d'administration du groupe émirien EMAAR, a présenté cinq megaprojets au Président algérien Abdelaziz Bouteflika, lors d'une cérémonie qui s'est déruolée samedi (15 juillet) au Palais du Peuple d'Alger.
Les projets transformeront la ville d'Alger et ses environs, pour les doter d'un "ensemble unique d'installations commerciales, de restauration et de loisirs," a expliqué le Président.
Le premier projet se concentrera sur la restructuration et le développement des infrastructures de la gare ferroviaire "Agha ", située au centre-ville. Ultra-moderne, la gare, destinée à accueillir plus de 80.000 passagers par jour, deviendra un pôle de circulation au coeur du réseau de transports, entouré de bureaux et de locaux commerciaux ainsi que d'hôtels destinés aux voyageurs en transit. Un centre commercial, ainsi que de trois tours de bureaux s'élevant au dessus de la zone commerciale accompagneront le projet.
Le deuxième projet, quant à lui, concernera la baie d'Alger et a pour objectif de revitaliser le front de mer. Le développement des 4,4 km de front de mer comprendra des marinas, des canaux, des hôtels de luxe, des bureaux, des appartements de grand standing , des magasins de luxe et des zones de loisirs.
Une péninsule en forme de croissant de lune sera érigée en pleine mer. Le projet de la baie d'Alger comportera également six îlots, dont quatre de forme arrondie, reliés entre eux par des ponts et des marinas et comprendront des complexes touristiques et résidentiels. Le troisième projet portera sur la construction d'un complexe de remise en forme pour la ville d'Alger, déjà qualifié par les concepteurs du projet de "cité du bien-être".
El Abbar a indiqué aux journalistes que le complexe serait "agréable pour tous ceux qui voudront allier tourisme et soins ou tourisme et détente". Le complexe comprendra une université, un centre de recherches et un centre médical. Il devrait également comprendre un centre hospitalier, un centre de soins, une zone hôtelière, un centre urbain et une station thermale avec ses villas et ses appartements.
L'université comprendra une école de médecine et une école de soins infirmiers qui pourront accueillir 500 étudiants. Le campus universitaire aura la possibilité de voir ériger de larges gammes de bâtiments de laboratoires de recherches et de logements.
Un autre projet concerne l'implantation d'un campus technologique à Sidi Abdellah, à 25 km au sud-est d'Alger. Le site, d'une superficie de 90 hectares, comprendra des centres commerciaux, des zones résidentielles aux appartements de grand standing et un parcours de golf le long duquel seront contruits des villas et des hôtels.
Deux autres zones résidentielles, comprenant 1.800 appartements et 40 villas de grand standing, seront construites sur les collines environnantes.
Le cinquième projet est celui du complexe touristique Colonel Abbès, qui sera situé à 25 km à l'ouest d'Alger. Ce complexe comprendra plusieurs zones commerciales, lieux de rencontres et zones résidentielles se composant d'appartements et de villas avec vue sur la mer.
Aucune information n'est disponible quant à la date d'achèvement des projets.
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
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EMAAR maintient ses projets en Algériedimanche 18 mars 2007.
http://www.algerie-dz.com/article8776.htmlLes projets du groupe immobilier Emaar en Algérie sont maintenus selon Hammoud Benhamdine qui dément ainsi les rumeurs font état du désistement du groupe émirati.
"Ce groupe n’a pas renoncé à ses projets en Algérie qui, du reste, sont extrêmement importants et se chiffrent à plusieurs milliards de dollars US. Ils s’établissent au contraire et créent leurs sociétés. Pour faire avancer ces projets en synergie, il est nécessaire de prendre en charge certains aspects liés à la localisation qui nécessite un assainissement du terrain", rétorquera M. Benhamdine.
La tutelle travaille, selon le DG, pour la préparation de ce qui est indispensable pour ce groupe en Algérie, notamment les assiettes de terrain, et les sites sont déjà identifiés. Ils demandent des surfaces conséquentes car leurs projets sont importants. “Officiellement, nous n’avons enregistré aucun retrait de la part du groupe”, a-t-il souligné.
Le groupe Emaar a obtenu, rappelle-t-on, l’autorisation des responsables algériens pour des investissements évalués à 28 milliards de dollars en Algérie sur plusieurs années. Le président d’Emaar, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, avait présenté, en juillet 2006, au président Abdelaziz Bouteflika les maquettes de projets de restructuration urbaine d’Alger.
Il est prévu ainsi le réaménagement et l’agrandissement de la gare centrale pour accueillir 80 000 voyageurs par jour, la construction d’un hôtel, d’un centre commercial et de trois tours de bureaux. Un second projet porte sur la construction de marinas, d’hôtels de luxe, de bureaux et d’appartements de haut standing et d’une “cité de la santé”, sur le front de mer, face à la baie d’Alger.
Synthèse de Samir,
www.algerie-dz.com D’après Liberté
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Les Français se positionnent sur des investissements rentiersSamedi 8 Décembre 2007 - Nassima B. - LeMaghrebdz.com
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=7265Dans un rapport mis en ligne par le
réseau Anima (Plateforme internationale travaillant sur le
développement économique des pays méditerranéens), on affirme que "les grandes entreprises françaises se positionnent sur des investissement de rente en Algérie", bien évidemment ce rapport a été élaboré suite à la visite qu'a effectuée le Président français en Algérie et qui a pris fin mercredi dernier. Ledit communiqué a pour objectif d'apporter un éclairage sur les investissements étrangers, et en particulier français en Algérie.
De 2003 à 2007, Anima a recensé un total de 379 projets d'investissements directs étrangers en Algérie, représentant un montant total de 22 milliards d'euros. La part des IDE européens est de 152 projets recensés représentant 10,6 milliards d'euros soit 111 projets pour la France pour un total de 1,75 milliard d'euros dont 1,150 milliard en 2007.
Ce même rapport note que les PME françaises étaient déjà très actives en Algérie, avec 29 projets d'investissements en 2006, et la tendance s'accélère puisqu'au premier semestre 2007, Anima avait déjà recensé 28 projets d'IDE en Algérie en provenance de sociétés françaises. Les banques françaises renforcent, selon le communiqué du réseau Anima, en particulier leur présence. Ces investissements français restaient modestes jusqu'en 2006 estime le rapport, et ce, en comparaison des investissements de plusieurs centaines de millions d'euros que connaît le pays en provenance de l'Egypte ou des pays du Golfe.
En revanche, ce même rapport considère que les importants projets français annoncés dans la presse à l'occasion de la visite du Président Sarkozy marquent un fait nouveau, à savoir le positionnement des grandes entreprises françaises sur des secteurs rentiers.
Cela dit, Anima se félicite que ces annonces s'accompagnent de la mise en place d'un programme de compagnonnage pour aider les PME françaises à s'implanter en Algérie. Les investissements de PME sont en effet généralement à plus forte valeur ajoutée pour le pays : transfert de savoir-faire, emplois locaux, intégration au tissu économique, développement d'outils industriels.
Il est clair que toute cette série de projets qui intéressent les investisseurs français semble être une aubaine pour notre pays mais dans le cas ou cet engagement se concrétise réellement sur le terrain, puisqu'en dépit des montants exorbitants communiqués en terme des investissement français, le constat est tout autre sur le terrain, et l'engagement des investisseurs étrangers reste insuffisant.