A jackal et poloff,
Que pensez vous de l'information ci-dessous ?
Qu'en pensez-vous ? Adolf Hitler quote:
"National Socialism will use its own revolution for establishing a new world order."
George Herbert Walker Bush quote:
"The world can therefore seize the opportunity [Persian Gulf crisis] to fulfill the long-held promise of a New World Order where diverse nations are drawn together in common cause to achieve the universal aspirations of mankind."
Strobe Talbot, President Bill Clinton's Deputy Secretary of State, as quoted in Time, July 20th, 1992 :
"In the next century, nations as we know it will be obsolete; all states will recognize a single, global authority. National sovereignty wasn't such a great idea after all."
Nicolas Sarkozy as quoted during EU summit March 24 th, 2011 :
"There was now a new world order arising from resolution 1973, a model of “world governance” based on “responsibility to protect”."
nnnnnnnnnnnnnnnnhttp://www.algerie-plus.com/actualite/toulouse-mohamed-merah-abattu/#comment-474407150
Vendredi 23 mars 2012Maintenant, le monde entier sait que sarkozy et son gang prepare un coup d'état "électoral à la
Napoléon III", comme à fait
Napoléon III, car il est officieusement missionné, et il doit étre réelu en usant de la fraude, afin de réaliser le projet des néocolonialistes sanguinaires en faillite d'afghaniser et pakistaniser en la spoliant brutalement toute l'Afrique du Nord.
Un ennemis héréditaire est toujours un ennemis héréditaire.
Apparemment, la ligue française des droits de l’homme (LDH) comme le Hollande et autres candidats sont soit les gros dindons de la farce et en plus ils ne le savent même pas vue leurs incompetences chroniques, soit se sont de gros hypocrites, moi je pense que se sont de gros hypocrites corrompus,
La semaine derniere, il y a eu un contrat entre les pseudo-élites françaises pseudo-démo(n)crates de cette république bananiere pour faire réélir en usant la fraude sarkozy.
Dans le contrat, il y a le fait d'imposer par la fraude un second tour entre Sarkozy et le pen ou un autre candidat sauf Hollande. Donc sarkozy va etre réélu et mener l'afghanisation, la pakistanisation et la spoliation sanglante de l'afrique du nord.
Sans parler du nouvel "11 septembre 2001" en Europe. Les espagnoles et européens se rappelent des attentats du 11 mars 2004 à Madrid et du role d'un certain ministres français de l'intérieur de l'époque.
Il reste seulement 30 jours avant le premier tour donc d'après le deal,
au 31 eme jour on aura sarkozy et le pen ou un autre candidat sauf Hollande pour le second tour puis sarkozy vainqueur, puis legislative et gouvernement pour les socialistes, puis dissolution de l'assemblée puis réelection avec fraude d'une assemblée et gourvernement pro-sarko puis debut des operations d'afghanisation de pakistanisation et la spoliation sanglante de l'afrique du nord.
Sans parler du nouvel "11 septembre 2001" en Europe. Les espagnoles et européens se rappelent des attentats du 11 mars 2004 à Madrid et du role d'un certain ministres français de l'intérieur de l'époque.
Il reste seulement 30 jours, on verra au 31 eme jour.
La semaine derniere, il y a eu un deal ou contract entre les pseudo-élites françaises pseudo-démo(n)crates de cette république bananiere,
Le deal ou contract stipule que :
1- Sarkozy (et son gang de l'UMP et alliés) sera réelu président de la république en usant de la fraude lors de l'élection du Président de la République qui aura lieu les 22 avril et 6 mai 2012,
2- Le Parti Socialiste de Hollande et alliés auront la majorité de l'assemblée nationale lors des élections législatives françaises de 2012 qui se tiendront les 10 et 17 juin 2012, suivi par la nomination d'un gouvernement de cohabitation dont le premier ministre sera un socialite comme Lionel Jospin sous Jacques Chirac entre 1997 à 2002.
Le deal est,
La présidence de la république pour sarkozy ( UMP et alliés ),
L'assemblée nationale et le gouvernement pour le Parti Socialiste de Hollande et alliés,
Mais connaissant la psychologie et la psychopathie de Sarkozy, ce dernier va provoquer une grave crise, comme à fait Napoléon III, qui lui permettre de dissoudre l'assemblée national qui lui permettra de refaire une autre élection législative qui lui permettra en fraudant de nommer un gouvernement non socialiste et pro-sarkozy.
Donc sarkozy, va encore ne pas respecter le deal ou contract. c'est dans sa mentalité et en plus Comme il lui faudra carte blanche et l'amnistie pour ses futures crimes, sarkozy et son gang seront missionnés par les néocolonialistes occidentaux génocidaires extrémistes eugénistes et spoliateurs pour mener les sanglantes afghanisation et la pakistanisation de l'afrique du nord ainsi que sa spoliation brutale et meurtriere.
Sachant que statistiquement que la petite france de sarkozy et que la petite europe de merkozy sont officieusement, financierement et techniquement "en faillite",
Les néocolonialistes européens extrémistes spoliateurs et eugénistes toujours fanatiques du fasciste Benito Mussolini et du naziste Adolf Hitler voient maintenant la nécessité vitale (c'est vital) de spolier avec brutalite et sanguinairement toute l'Afrique du Nord en urgence car ils sont en crise et en faillite. Qui va gagner ? on a déjà vue un avant gout du résultat en Libye.
Les néocolonialistes européens extrémistes spoliateurs et eugénistes toujours fanatiques du fasciste Benito Mussolini et du naziste Adolf Hitler veulent maintenant spolier par la force en urgence les 8025 milliards de dollars américains presque 9000 milliards de dollars américains de réserves de pétrole (Algérie + Libye) ( je ne compte pas encore les réserves de Gaz naturel ou schiste) + les 38 milliards d'OR du Mali sans compter l'Uranium du Niger qui attendent d'être spolier en usant de l'afghanisation de l'Afrique de nord.
Il va y avoir un des plus gigantesque braquage sanglant et génocidaire à l'européenne de l'afrique du nord et biensure l'OAS française napoléonienne et criminelle sera en premiere ligne.
nnnnnnnnnnnnnnnnSarkozy, Que Faisait Votre Père Pendant La Seconde Guerre Mondiale ? 02.08.09
http://sarkopitheque.wordpress.com/2009/08/02/sarkozy-que-faisait-votre-pere-pendant-la-seconde-guerre-mondiale/http://www.dailymail.co.uk/debate/article-1189071/Stephen-Glover-A-diminutive-egomaniac-stain-Nazi-collaboration-French-forgive-saving-War.htmlCi-dessous, deux articles du Daily Mail/ Mail Online, relatifs à la décision de l’Exécutif français de ne pas inviter la Reine d’Angleterre à l’occasion des commémorations du 65ème anniversaire du Débarquement.
WHAT DID YOUR DAD DO IN THE WAR SARKOZY ? (Article de Peter Allen – 27 Mai 2009)
Sarkozy, que faisait VOTRE père pendant la Seconde Guerre Mondiale ?
Pour certains, il n’est pas impossible que les réticences du président Nicolas Sarkozy à inviter la Famille Royale du Royaume-Uni aux cérémonies du Débarquement proviennent du comportement peu glorieux de sa propre famille et de celle de sa femme Carla Bruni.
Monsieur Sarkozy, 54 ans, est le fils d’un aristocrate Hongrois de 81 ans qui, quelques mois après le Débarquement en 1944 et à l’approche des troupes Russes, s’est enfui du domaine familial près de Budapest pour rejoindre l’Allemagne.
En 1941, après des années de rapprochement avec Hitler, le Gouvernement Hongrois est entré en guerre contre les Alliés. L’Armée Rouge progressait rapidement vers la Hongrie, avec l’intention de se venger contre les familles qui avaient vécu de manière étonnamment confortable pendant les années de Collaboration avec les Nazis puis d’Occupation par ces derniers.
Membres des classes sociales aisées, Pál Sárközy de Nagy-Bócsa et sa famille ont été bien traités par l’Armée Allemande, conservant leur domaine familial avec petit château dans le village d’Alattyán, ainsi que leurs serviteurs dévoués.
La famille de Pál s’est enfuie en Allemagne parce qu’elle pensait qu’elle y serait plus en sécurité chez des amis dans les restes chancelants du Troisième Reich d’Hitler que chez les Communistes.
Mais quand Pál est retourné chez lui en Hongrie en 1945, la Hongrie était aussi en ruines et tous les biens de sa famille avaient été confisqués.
Il prit alors peur d’être déporté par les Russes dans un camp de travail en Sibérie et retourna donc en Allemagne, pendant que sa mère raconta aux nouveaux dirigeants Communistes de Hongrie qu’il s’était noyé dans un lac.
Pál s’établit à Baden Baden – non loin de la frontière franco-allemande – et s’engagea dans la Légion Etrangère française où il resta, sans jamais connaître le feu de l’action, pendant plusieurs années avant de quitter prématurément la Légion quand il apprit qu’il allait être envoyé au combat en Indochine.
Quand il s’établit en France en 1948, Pál raccourcit son nom de famille en Sarkozy tout court. Son fils, le futur président, et ses deux frères firent leur service militaire en France dans les années 70.
Nicolas a effectué son service militaire dans l’Armée de l’Air affecté à des tâches de nettoyage et n’a jamais pris part au service actif. Il nettoyait un bâtiment administratif le matin, ce qui lui a valu le surnom de « gondolier des couloirs scintillants ».
Sa femme Carla Bruni, 41 ans, a été élevée par son beau-père, Alberto Bruni Tedeschi, dont la famille était étroitement liée au régime meurtrier de Benito Mussolini pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Tedeschi, décédé en 1996 à 81 ans, était un riche industriel dont la biographie officielle ne fait mention d’aucun service militaire, suggérant au contraire qu’il a passé les années de guerre à composer de la musique classique, en particulier des opéras.
Il n’y a jamais eu le moindre élément permettant de démontrer que la vie de luxe de Tedeschi dans une villa près de Turin a été à quelque moment que ce soit troublée ou inquiétée par les Fascistes Italiens ou à vrai dire par leurs alliés Nazis puis occupants Nazis.
Le père biologique de Carla Bruni est Maurizio Remmert, un homme d’affaires qui s’est établi au Brésil après sa liaison passionnée de 6 ans avec Marisa Borini, pianiste de concert et mère de Carla Bruni. Remmert est né après la Seconde Guerre Mondiale, en 1947.
A DIMINUTIVE EGOMANIAC, THE STAIN OF NAZI COLLABORATION AND WHY THE FRENCH CAN’T FORGIVE US FOR SAVING THEM IN THE WAR ? (Article de Stephen Glover – 29 Mai 2009)
Un petit égocentrique, la tâche de la Collaboration avec les Nazis et pourquoi les Français n’arrivent pas à nous pardonner de les avoir sauvés pendant la Seconde Guerre Mondiale ?
La décision de l’Exécutif français de ne pas inviter la Reine la semaine prochaine aux commémorations du 65ème anniversaire du Débarquement est une insulte inimaginable envers la Reine.
Cela consterne et attriste aussi les vétérans anglais survivants de l’un des moments les plus importants de l’histoire mondiale et anglaise.
Le rétropédalage partiel de l’Exécutif français hier, et sa déclaration maladroite selon laquelle la Reine est la “bienvenue”, ne suffit pas, loin de là, à réparer les dégâts. Même aujourd’hui, il ne semble pas certain que la France souhaite réellement la présence de Sa Majesté aux cérémonies. Qui est responsable de cette incroyable farce ? Gordon Brown et le 10 Downing Street ont une part de responsabilité.
Le Premier Ministre et ses ministres ont refusé de traiter le 65ème anniversaire comme un événement majeur jusqu’à ce que le Daily Mail révèle cette honte en début d’année. Qu’il ait fallu rappeler au Premier Ministre l’importance du 65ème anniversaire du Débarquement est décevant de sa part.
Maintenant, il est prévu que Gordon Brown participe la semaine prochaine aux cérémonies de Normandie. Mais il ne semble pas que G. Brown ou qui que ce soit d’autre au Gouvernement n’ait réalisé un seul instant que la Reine, en sa qualité de Chef de l’Etat, a une bien plus grande légitimité à assister à ces cérémonies.
Elle est la représentante du Royaume-Uni et compte tenu qu’elle a fait son devoir pendant la Seconde Guerre Mondiale sa présence en Normandie serait d’autant plus appréciée des vétérans et de l’ensemble du pays.
Peut-être Buckingham Palace aurait-il du insister un peu plus pour que la Reine soit invitée, mais toute démarche de la sorte trouve ses limites quand on ne s’est pas vu proposer d’invitation, et il incombait au 10 Downing Street de faire comprendre à l’Exécutif français qu’il aurait du inviter la Reine. Seul le tollé dans la presse a pu changer la façon française de voir les choses.
Le plus grand coupable est Nicolas Sarkozy, le président moitié Hongrois moitié Français.
Avec sa femme Carla Bruni, dont la principale occupation dans la vie est d’exhiber son corps de la manière la plus avantageuse, idéalement en dénudé, ce petit égocentrique devient de plus en plus gênant pour les citoyens français et la risée du reste de l’Europe.
Sarkozy n’était pas né quand 156 000 soldats Alliés se sont lancés avec un immense courage le 6 Juin 1944 à l’assaut de l’Europe occupée par les Nazis. Il devrait néanmoins savoir que les troupes Britanniques et Canadiennes ont pris d’assaut trois des cinq plages normandes le 6 Juin 1944 et qu’ensemble elles représentaient plus de 50% des troupes du Débarquement.
Il n’est pas exagéré de dire que sans l’implication de la Grande-Bretagne la France n’aurait pas été libérée. Si la Grande-Bretagne n’avait pas gagné la Bataille d’Angleterre et si elle n’avait pas résisté seule pendant 18 mois pendant que l’Amérique restait isolationniste et que la France était vaincue et humiliée par les Nazis, le Débarquement en Normandie et la libération de l’Europe n’auraient pas été ossibles.
Sauver la France a coûté la vie à 17,556 soldats Anglais et 5,316 soldats Canadiens.
Sarkozy est bien sûr parfaitement informé du sacrifice Anglais, mais en n’envoyant pas d’invitation à la Reine il a délibérément choisi d’ignorer ce sacrifice. Sarkozy n’a cependant pas oublié de solliciter la présence aux cérémonies du Président Barack Obama en sa qualité de Chef d’un Etat – les Etats-Unis – partenaire majeur de la Grande-Bretagne lors du Débarquement.
Pro-américain enthousiaste – ce qui n’était pas l’inclination de nombreux ex-présidents français – Sarkozy aimerait se faire photographier côte à côte avec le chef du monde libre. Le rôle de la Grande-Bretagne comme co-sauveur de la France est comme par hasard éludé.
Il serait facile d’accabler uniquement Sarkozy, mais j’ai bien peur que son comportement grossier ne soit symptomatique d’une psychose nationale beaucoup plus profonde concernant le rôle de l’Etat Français pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Ce qui ne signifie pas que les prédécesseurs de Sarkozy se seraient nécessairement comportés comme l’a fait Sarkozy. Mais sa façon de réécrire l’Histoire est une constante connue de la mentalité officielle Française depuis 1945.
La capitulation rapide de l’Armée française face aux Allemands en Mai-Juin 1940 a été le choc le plus important dans l’histoire contemporaine de l’Armée française – plus grand que la défaite française lors de la guerre Franco-Prussienne de 1870-1871, plus traumatisant, du point de vue de la fierté nationale, que les terribles pertes françaises lors de la Première Guerre Mondiale.
Si l’humiliation de la France et sa prise de conscience qu’elle était une puissance faible comparée à l’Allemagne a causé d’immenses dégâts, ceux-ci ont été aggravés par les événements ultérieurs.
L’Allemagne a mis en place un gouvernement de marionnettes à Vichy France qui a collaboré avec les Nazis. Le crime le plus épouvantable, parmi bien d’autres, du Régime de Vichy a été la déportation de 76 000 Juifs Français en Allemagne Nazie, dont seulement 2500 sont revenus.
Ce n’est que récemment, en début d’année, près de 64 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, que le Conseil d’Etat à Paris a finalement jugé la France juridiquement responsable de cette consternante trahison de citoyens Français. La réticence française à reconnaître la Collaboration de la France avec l’Allemagne Nazie a entâché l’histoire de France depuis 1945.
Il faut l’admettre, il y a eu la Résistance, quoique ses activités n’étaient peut-être pas aussi étendues ou efficaces que ce que certains français prétendent. Et il y a eu les Forces Françaises Libres basées à Londres sous l’autorité de Charles de Gaulle, dont les troupes ont été autorisées par les Alliés à entrer les premières dans Paris pour libérer la capitale en 1944, bien qu’elles n’aient joué qu’un rôle négligeable dans la libération de leur pays.
Humiliée par les Nazis, souillée par la Collaboration, la France a néanmoins été encouragée par les Américains et les Anglais à reprendre son rôle de puissance mondiale après 1945, avec un siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, y compris avec le statut plein et entier, tous les droits et devoirs, d’un pays victorieux , alors que la France avait été vaincue dès le début de la Seconde Guerre Mondiale.
Par la suite, malgré ce traitement indulgent, l’Etat Français ne s’est jamais montré particulièrement reconnaissant envers la Grande-Bretagne. La gratitude de Charles de Gaulle, accueilli par la Grande-Bretagne pendant les heures les plus sombres de la Seconde Guerre Mondiale, a plus tard consisté à bloquer l’adhésion de la Grande-Bretagne au Marché Commun. Certains peuvent considérer ceci comme n’étant pas une terrible privation, c’est pourtant comme cela que De Gaulle l’avait conçu.
L’un des axes suivis par l’Etat Français pour réécrire systématiquement l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale a été de minimiser voire d’occulter le fait que la Grande-Bretagne a été l’un des deux grands libérateurs de la France.
La mise à l’écart de la Reine par le Président Sarkozy est dans le droit fil de cette ignoble tradition. C’est un peu comme si la France n’arrivait pas à pardonner à la Grande-Bretagne d’avoir sauvé la France.
Néanmoins, ce que l’on peut aussi dire sans trop se tromper c’est que la plupart des citoyens français, dans la mesure où ils ont suffisamment de culture historique sur la Seconde Guerre Mondiale, ne partagent pas cette attitude grossière et ingrate envers la Grande-Bretagne.
Les soldats Anglais du Débarquement sont largement considérés par la population française, notamment en Normandie, comme des libérateurs. Les Vétérans qui se rendent en France, en particulier en Normandie, sont toujours bien accueillis par les Français, lesquels – à la différence de leur Exécutif – ne souffrent pas d’amnésie sélective.
Le Président Sarkozy est un homme à l’esprit étroit non seulement en politique mais dans d’autres domaines aussi. Comme Hollywood, qui considère manifestement que le Débarquement a été 100% américain, Sarkozy choisit d’oublier les sacrifices des soldats Anglais.
Ne pas inviter la Reine – espérons qu’elle ou le Prince Charles se laisseront convaincre d’assister aux cérémonies – est une insulte envers elle, les vétérans et la Grande-Bretagne. Mais au final, nous en avons vu d’autres.
Ces hommes aujourd’hui âgés savent le sacrifice inestimable qu’ils et leurs camarades morts au combat ont consenti en sauvant la France et l’Europe.
Quand le président Sarkozy aura depuis longtemps été oublié, tout le monde continuera à se souvenir de ces soldats du Débarquement et à leur rendre hommage.
Sarkozy peut s’en moquer, Gordon Brown peut parfois passer à côté, mais la Grande-Bretagne n’oubliera jamais les soldats du Débarquement.
What did YOUR dad do in the war Sarkozy ?By PETER ALLEN
UPDATED: 22:45 GMT, 27 May 2009
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1189067/So-did-YOUR-dad-war-Sarkozy.htmlThe reluctance of President Nicolas Sarkozy to issue an invitation to the Royal Family for the D-Day ceremonies might be seen by some as related to the less-than-glorious war records of his own family - and that of his wife, Carla Bruni.
Mr Sarkozy, 54, is the son of an 81-year-old Hungarian aristocrat who, a few months after D-Day in 1944, fled to Germany from the family home near Budapest as Russian troops advanced.
After years of appeasing Hitler, the Hungarian government had entered the war against the Western allies in 1941.
Red Army troops were approaching Hungary fast, intent on taking revenge on families who had lived surprisingly comfortably during years of Nazi collaboration and then occupation.
As members of the upper classes, Pál Sárközy de Nagy-Bócsa and his family had been treated well by the German military, keeping their palatial home in the village of Alattyán, as well as their loyal servants.
Pál's family fled to Germany because they believed they would be safer among friends in the crumbling remnants of Adolf Hitler's Third Reich rather than among the Communists.
But when Pál returned home in 1945 Hungary was also in ruins, and all of his family's possessions had been seized.
He then feared being exiled by the Russians to a labour camp in Siberia and so returned to Germany, with his mother telling Hungary's new Communist leaders that he had drowned in a lake.
Pál settled in Baden Baden, on the border with France, and joined the French Foreign Legion in which he served, without seeing action, for several years and left prematurely when told he would have to fight in Indochina.
Moving to France in 1948, Pál reduced his surname to Sarkozy. His son, the future president, and his two brothers did French National Service in the 1970s.
Nicolas spent most of his as an air force cleaner, and never saw active service.
He would clean an administrative block in the morning, earning the nickname 'the gondolier of the shiny corridors'.
As for his wife Carla Bruni, 41, she was raised by her stepfather, Alberto Bruni Tedeschi, whose family firm had close links with Benito Mussolini's murderous regime during the Second World War.
Tedeschi, who died in 1996 aged 81, was a rich industrialist whose official biography makes no mention of military service, instead suggesting that he spent the war years composing classical music, and especially operas.
There was never any suggestion that his luxurious life in a villa near Turin was ever troubled by the Italian Fascists or, indeed, by Nazi allies and later occupiers.
Miss Bruni's biological father was Maurizio Remmert, a Brazil-based businessman who had a six-year passionate affair with her mother, concert pianist Marisa Borini. Remmert was born after the war, in 1947.
A diminutive egomaniac, the stain of Nazi collaboration and why the French can't forgive us for saving them in the WarBy STEPHEN GLOVER
UPDATED: 07:53 GMT, 29 May 2009
http://www.dailymail.co.uk/debate/article-1189071/Stephen-Glover-A-diminutive-egomaniac-stain-Nazi-collaboration-French-forgive-saving-War.htmlThe French government's decision not to invite the Queen to next week's commemorations of the 65th anniversary of D-Day was an unbelievable insult to her.
It will also appall and sadden the surviving British veterans of one of the most momentous days in British and world history.
The partial rowing back by the French government yesterday, and its graceless statement that the Queen would be 'welcome', hardly undoes the damage that has been done. Even now it is far from clear whether France really wants Her Majesty to attend the celebrations.
Who is to blame for this incredible farce? Gordon Brown and No10 bear a good deal of the responsibility.
The Prime Minister and ministers had refused to treat the 65th anniversary as a major event until shamed into doing so by this newspaper earlier in the year. That he should have needed reminding of its importance was a very black mark against him.
Now he is scheduled to take part in next week's celebrations in Normandy, but it does not seem to have occurred to him or anyone else in the Government that, as Head of State, the Queen had a much greater claim to attend.
She is our representative and, as someone who actually served in the war, her presence in Normandy would carry extra significance for veterans and the rest of the country.
Perhaps the Palace should have pushed a little harder for the Queen to be included in the celebrations, but there is only so much one can do to secure an invitation that has not been proffered, and it was No 10's responsibility to make the French government understand the enormity of its lapse. Only an outcry by the Press has had any impact on French thinking.
The biggest culprit is Nicolas Sarkozy, the half-French, half-Hungarian President of France.
Along with his wife Carla Bruni, whose chief interest in life appears to be showing off her body to the best possible advantage, ideally in a state of undress, this diminutive egomaniac is increasingly becoming an embarrassment to his countrymen, and a laughing stock to the rest of Europe.
Sarkozy was not born when some 156,000 Allied servicemen launched their epic assault on Nazi-occupied Europe on June 6, 1944.
Nonetheless, he should know that British and Canadian troops stormed three out of five Normandy beaches on that day, and that together they comprised more than 50 per cent of the invading forces.
It is not too much to say that without the involvement of this country there would have been no invasion of France. Had Britain not won the Battle of Britain, and stood alone for 18 months while America sat on the sidelines and France lay beaten and humiliated by the Nazis, there could have been no invasion of Normandy, and no liberation of Europe.
Saving France cost the lives of 17,556 British and 5,316 Canadian servicemen.
Sarkozy, of course, is well aware of the British sacrifice but, by failing to offer a personal invitation to the Queen, he has deliberately chosen to ignore it. He has, however, asked President Barack Obama to attend as the Head of State of Britain's major partner in the invasion.
As an enthusiastic pro-American - not a preference shared by many recent French Presidents - he is keen to be pictured standing shoulder to shoulder with the leader of the free world. Britain's role as the co-saviour of France is conveniently forgotten.
One would like to pin all the blame on Sarkozy, but I am afraid his crass behaviour is symptomatic of a deeper national psychosis about the war on the part of the French State.
That is not to say that previous French presidents would necessarily have behaved as he has done - only that his rewriting of history is a familiar feature of post-war official French thinking.
The rapid capitulation of the French army to the Germans in May and June 1940 was the biggest shock in modern French military history - more momentous than the country's defeat in the Franco-Prussian War of 1870 to 1871, more traumatic, in terms of national pride, than her terrible losses in World War I.
If the humiliation of France, and her realisation that she was a very puny power by the side of Germany, were bad enough, they were overshadowed by subsequent events.
Germany set up a puppet government in Vichy France which collaborated with the Nazis. Its worst crime among many was the deportation of 76,000 French Jews to Nazi Germany, of whom just 2,500 ever returned.
It was only earlier this year, nearly 64 years after the end of the war, that the Council of State in Paris finally ruled that France was legally responsible for this appalling betrayal of French citizens. The reluctance to accept France's collaborationist role has been a blemish on the country's post-war history.
Admittedly, there was the Resistance, though its activities were perhaps not as extensive nor as effective as some French people like to maintain. And there were the Free French based in London, under the leadership of Charles de Gaulle, whose troops were allowed by the Allies to enter Paris first as liberators in 1944, though they had played a negligible role in the freeing of their country.
Humiliated by the Nazis, tarnished by collaboration, France was nonetheless encouraged by the Americans and the British to resume her role as a world power after 1945, with a permanent seat on the United Nations Security Council, and all the rights and responsibilities of a victorious country - which was, of course, exactly what she had not been.
Not that the French State ever showed much gratitude towards Britain for this indulgence. Charles de Gaulle, who had been nurtured by Britain during our darkest days, later responded by blocking our membership of what was then known as the Common Market. Some may not regard this as a terrible deprivation, but it was certainly intended by De Gaulle to be so.
One aspect of the wholesale rewriting of the history of the war by the French State has been to underplay or even to forget the role of Britain as one of the country's two main liberators.
President Sarkozy's snubbing of the Queen should be interpreted within this ignoble tradition. It is as though France can never forgive Britain for saving it.
What can also be said with some confidence, though, is that most French people, inasmuch as they know about the war, do not share this churlish and ungrateful attitude towards this country.
Especially in Normandy, there remains a widespread appreciation of the role of British soldiers as liberators. Veterans who travel there are always welcomed by the French, who, unlike their government, do not suffer from selective amnesia.
President Sarkozy is a small man in more ways than one who likes to play politics. Like Hollywood, which evidently believes that D-Day was an all-American enterprise, he chooses to forget the sacrifices of British soldiers.
Not asking the Queen - though let's hope that she or Prince Charles may still be prevailed upon to attend - was an insult to her and to the veterans and this country. In the end, though, it should not matter too much to any of us.
These now elderly men must know the inestimable gift they and their fallen comrades bestowed in saving France and Europe.
When President Sarkozy is long forgotten, they will still be remembered and honoured.
He may not care, and Gordon Brown may sometimes fail to understand, but this country will never forget them.
PORTRAIT DE CARLA BRUNI, PAR EMMANUEL RATIER15 janvier 2008
Posted by libertesinternets under Anna Bitton, Anne Fulda, Carla Bruni, Cecilia Sarkozy, Fadela Amara, François Hollande, Laurence Parisot, Manipulation de l'opinion, MEDEF, Nicolas Sarkozy, Observatoire de l'empire, Politique et Propagande, Rachida Dati, Rama Yade, Revue de Web, Richard Attias, Ségolène Royal, Spécial Douce France, Spécial Vaseline, Valérie Trierweiler
http://libertesinternets.wordpress.com/2008/01/15/portrait-de-carla-bruni-par-emmanuel-ratier/Dites donc, les électeurs de l’UMP, là. Vous êtes contents de votre mec ? Vous qui avez toujours à la bouche les mots “grandeur” et “France”, ça vous plait d’être représentés par un psychopathe complexé, tout droit sorti de “La Vérité Si Je Mens” ?
“Regarde Maman, j’ai un grosse Rolex en or !”, “Regarde Maman, je suis sur la photo avec George Bush !”, “Regarde Maman, je suis le Président !”, “Regarde Maman, je fais des fêtes au Fouquets avec les riches !”, “Regarde Maman, je me tape des top-models !”, “Regarde Maman, je suis entré dans le club mondial des grands séducteurs”…. ça y est, la France ressemble enfin à sa caricature !
Pour citer le journaliste Mikael Levinstein : “C’est ça le vrai bling-bling de Sarkozy. Il n’a pas envie “d’être”, il lui suffit de “paraître”… et malheureusement, un an après son élection, la politique de Sarkozy relève du même accabit. Une politique en toc, du faux plaqué or comme les bijoux qu’on te vend à Barbès, de la réussite par procuration, de la célébrité par association, de l’agitation, pas de l’action… voilà le gouvernement de la France d’aujourd’hui. Il y a déjà eu des gouvernements comme ça en France… sous Louis-Philippe. On sait comment cela s’est terminé.”
[Emmanuel Ratier - Faits et Documents n° 248 - Janvier 2008 ]
Du Fouquet’s à Disneyland, des vacances chypriotes sur un yacht de Vincent Bolloré à la fin d’année égyptienne (avec un avion toujours fourni par Bolloré), de Rachida Dati à Rama Yade, de Cécilia Sarközy à Carla Bruni, des Rolex ostentatoires aux Rayban, c’est la sous-culture « bling bling » (luxe, marques, paillettes), popularisée par les rappeurs américains, qui triomphe au sommet de l’Etat. Un Etat au service de la finance internationale et cosmopolite. Carla Bruni, nouvelle compagne du chef de l’Etat, en est le parfait exemple. Cette riche héritière, n’ayant ni morale ni valeurs, a collectionné les hommes qu’elle jette ensuite comme des Kleenex. Egérie de la gauche-caviar, elle signait encore tout dernièrement la pétition contre le pseudo « fichage ADN ». Le mariage serait prévu le 9 février (selon Le Journal du dimanche, 6 janvier 2008). Une dangereuse dérive qui illustre parfaitement la décadence française.
« Vous avez adoré Grâce Kelly à Monaco, vous adorerez Carla Bruni à l’Elysée (Le Journal du dimanche, 6 janvier 2008). » Nicolas Sarközy a rencontré Carla Bruni, un soir, le 17 novembre, chez Jacques Séguela, le publicitaire qui soufflait aux oreilles de François Mitterrand. Elle y était arrivée avec Denis Olivennes, patron de la Fnac et animateur des réseaux fabiusiens.
Depuis, les tourtereaux ne se quittent plus, avec une première escapade quasi-officielle à Disneyland, immortalisée par des paparazzi complices convoqués pour l’événement. Suivie d’un réveillon à Louxor, toujours avec les photographes. Pour la presse britannique, moins soumise aux pressions que la presse française, le président l’aurait déjà demandée en mariage. Et Gala d’évoquer un futur possible « mariage de la décennie » et d’ajouter que Nicolas Sarközy « a l’impression d’entrer dans le club mondial des grands séducteurs ». Il lui aurait offert un portable à usage unique, étant le seul à l’appeler dessus.
Carla Bruni-Tedeschi est née le 23 décembre 1968 à Turin. Elle a une soeur, Valéria Bruni- Tedeschi, qui est actrice et réalisatrice (Il est plus facile pour un chameau…, Actrices, sorti ces jours derniers et où joue son compagnon, Louis Garrel).
Interrogée par ITV, cette dernière déclare : « J’ai eu une éducation catholique, mais Tedeschi est un nom juif d’Italie du Nord. Mon grand-père paternel s’est converti pendant la guerre, a épousé une catholique, ce qui lui a valu d’être mis au ban par la communauté juive de Turin. J’ai mis très longtemps à l’accepter, comme si j’avais hérité de sa faute. Même si ma famille n’a pas été déportée, je me sens très proche du désarroi de cette communauté. Aussi, mon personnage de Sarah (dans un film qu’elle tournait) résonne-t-il par rapport à mon histoire, comme si moi aussi je portais un passé trop lourd pour moi. »
La famille Tedeschi, que Le Parisien (30 décembre 2007) ose qualifier de « famille de la Vieille Europe », s’est donc convertie à la grande époque du fascisme dans l’Italie de Benito Mussolini. Ce qui rapproche son histoire de celle de Cécilia Ciganer-Albeniz (cf F&D 243 et 244). Son frère, Virginio, un marin réputé (trois tours du monde dans les deux sens), est décédé le 4 juillet 2006 à 46 ans des suites d’une longue maladie. Une fondation (dotée d’environ 20 millions d’euros) a été créée pour honorer sa mémoire. Son père, Alberto Bruni-Tedeschi (décédé en 1996) avait repris l’affaire familiale, le groupe turinois CEAT, spécialisé dans les câbles électriques et les pneus, tout en étant, à ses moments perdus, un compositeur dodécaphonique respecté (encore un point de ressemblance avec Cécilia ex-Sarközy). Il développa largement l’entreprise et en fera l’un des fleurons de l’industrie italienne.
Son père cumulait donc une profession honorable et une passion extrême pour la musique, ayant été élevé dans le culte de Richard Wagner et d’Alban Berg. Son premier opéra, Villon, composé à 25 ans, sera joué par les plus grands chefs. Il sera même un temps directeur artistique du Théâtre Regio de Turin entre 1959 et 1971.
Sa mère, Marisa Borini, est pianiste professionnelle. « Les plus grands artistes fréquentent leur palais. La Callas et Karajan dînent au Castagnetto, leur résidence du Piémont (Le Parisien, 30 décembre 2007). » Elle accompagnera Nicolas Sarközy en décembre lors de sa rencontre avec Benoît XVI mais n’obtiendra pas, comme elle l’espérait, le droit de le rencontrer.
Mais, c’est le grand père, Virginio Tedeschi, juif piémontais (lui aussi très grand mélomane, comme ancien élève d’Edgar Varèse), qui est bien à l’origine de la fortune de la famille, l’entreprise n’ayant jamais eu de problème durant le Ventennio et ayant participé efficacement à l’effort de guerre italien à partir de 1940. Un épisode peu souligné aujourd’hui.
En 1973, en Italie, les Brigades rouges prennent les riches familles pour cibles, avec enlèvement à la clé afin de demander des rançons (qualifiées d’« expropriations prolétariennes » dans la phraséologie marxiste). La famille Bruni-Tedeschi décide donc d’émigrer en France, où le père, pratiquement devenu rentier, se consacrera entièrement à la musique. Sans doute eurent-ils raison : le fils des nouveaux propriétaires de leur palais turinois fut enlevé par les BR.
Plusieurs de ses opéras, notamment l’opérajazz Paolino la juste cause et la bonne cause, seront présentés dans les plus grandes salles françaises.
Carla a alors cinq ans. Etudes dans les bonnes institutions mais à 19 ans, Carla largue ses études d’architecture et choisit de devenir mannequin. Cette polyglotte sera l’un des grands top models de sa génération, rejoignant les Claudia Schiffer, Cindy Crawford ou Linda Evangelista. Mais son physique évoque plutôt Kate Moss. Elle gagne alors 1,9 million de dollars par an. Cela va durer une dizaine d’années. A l’époque, elle entame une psychanalyse.
C’est l’époque où elle papillonne, passant des bras du chanteur Mike Jagger à ceux d’Eric Clapton ou du milliardaire Donald Trump (période américaine) avant d’enquiller (période française) avec Vincent Perez, Guillaume Canet ou le chanteur Jean-Jacques Goldman.
Côté politique, elle n’a pas été insensible aux charmes de l’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius (elle assure qu’il n’en est rien aujourd’hui) ni à ceux de Me Arno Klarsfeld, fils du couple « chasseur de nazis » et garde-frontière israélien, futur chargé de mission de Nicolas Sarközy et de François Fillon. On passera sur ceux qu’elle a oubliés, étoiles filantes de nuits brèves et houleuses.
Et puis, elle a rencontré le critique littéraire, vaguement philosophe Jean-Paul Enthoven, un personnage clé de l’intellocratie française même s’il a attendu 50 ans pour publier son premier roman. « Le dandy des lettres » dira de lui L’Evénement du jeudi (26 septembre 1996). Il indique au Who’s Who être diplômé de l’Institut d’études politiques mais n’apparaît pas dans l’annuaire des diplômés.
Editeur chez Grasset (où doit sortir le Mandel de Sarközy…) depuis plus de vingt ans, chroniqueur au Point (après avoir oeuvré au Nouvel observateur), mais aussi rédacteur en chef de La Règle du jeu, la revue de BHL, il est « l’éminence grise du tout-Paris Littéraire » (Livres Hebdo, 8 décembre 2000). Il est aussi et surtout le meilleur ami de l’incontournable Bernard-Henri Lévy (dont il publie les livres) à qui, il consacrait pas moins de cinq pages dans ses Aventures de la liberté (Grasset, 1991). « Ils se voient tous les jours et se téléphonent plus encore (L’Evénement du jeudi, 26 septembre 1996). »
Elle vivra avec lui une passion torride, jusqu’aux vacances de milliardaires à Marrakech durant l’été 2000, où se trouvait le propre fils de son compagnon, Raphaël Enthoven, alors marié à Justine Lévy, la fille de Bernard-Henri Lévy. Leur mariage avait été sacré « mariage du siècle » par toutes les gazettes à papier glacé, dans la lignée de Love Story. « Ils se trouvent beaux, surtout lui. Ils le sont, surtout elle. Ils mangent des corn flakes, boivent du Coca et fument de l’herbe (Marianne, 23 février 2004). »
Mais la belle repartira avec le fils, laissant le père sur place. Fin du mariage, abandon et pleurs. Justine Lévy se vengera de cette dernière, rebaptisée Paula, en écrivant un roman à clés particulièrement salé, Rien de grave (Plon, 2004), qui fera les délices du milieu germanopratin, toujours avide de ce genre d’essai.
Un « amour insolent et solaire », avec une rupture qui la laissera « tchernobylisée ». Elle surnommera Carla Bruni « la fouteuse de merde » (Marianne, 23 février 2004), ajoutant entre autres : « Elle chie dans un ventilateur pour voir l’effet que ça fait. » Elle y ajoutera même des séances de chirurgie esthétique tout en assurant qu’elle a tout inventé.
Avec Raphaël, agrégé de philo et normalien un tantinet éthéré, Carla Bruni aura même un fils, Aurélien (qui était à Disneyland, le jour des premières photos avec Nicolas Sarközy). Sans doute par accident, puisqu’elle a toujours condamné la maternité (notamment dans Marie Claire en décembre 2002). De son fils, elle disait alors : « Même s’il a quinze mois, il n’est pas moi. ». A cette époque de grand amour, elle en fera même une chanson, Raphaël. Avant de le larguer, comme les autres, d’autant qu’il était prévenu : « A chaque fois que j’ai quitté un homme, j’ai jubilé. »
Entre-temps, elle avait participé de bonne grâce aux dîners très sélects de la « gauche caviar » qu’Enthoven organisait, via son propre cercle, Gauche 21. Une association très chic de normaliens, de journalistes et d’intellectuels fabiusiens qui fréquente leur domicile, boulevard Saint- Germain, après s’être émue de la présence de Jean-Marie Le Pen le 21 avril 2002 pour le second tour de l’élection présidentielle. On y retrouve Marc Lazar, Henri Weber, Stéphane Israël, Marc Mossé, Laurent Mucchielli, Marcel Gauchet, Michel Schneider, etc.
En 1997, elle arrêtera le mannequinat et se lancera dans la chanson. « Le mannequinat, c’est comme le sport : à 30 ans, vous êtes mort. Le métier s’arrête là, pas pour une question d’âge ou de physique, mais d’usure. Lassitude de voir toujours les mêmes visages. »
Elle écrit des textes pour Julien Clerc, mais c’est Louis Bertignac, une vieille liaison et ancien du groupe Téléphone, qui l’aide à faire son premier disque qui se révélera un joli succès. Il faut dire que la presse tant écrite qu’audiovisuelle en a fait des tonnes, car si les textes tiennent à peu près la distance, elle n’a aucune voix. Françoise Hardy, à côté, c’est Maria Callas. Toujours est-il qu’elle en vend 2 millions d’exemplaires. Son deuxième disque, No Promise, passe quasiment inaperçu.
La voici à l’aube d’une belle quarantaine. Accrocher un président de la République à son tableau de chasse, cela ouvre des horizons et fait surtout monter les enchères. D’autant qu’elle est clairement de gauche, ayant encore signé tout dernièrement la pétition contre le « fichage ADN » et ayant toujours voté à gauche.
Elle avoue volontiers son amour pour mai 1968, quand les adolescents « ont craché à la gueule de leurs pères » (Marie-Claire, mai 1998, où elle apparaît habillée en maoïste, disant aussi : « C’est éclatant pour moi , fille de capitaliste, de poser avec Le Petit livre rouge de Mao »).
Considérée par tous comme une « croqueuse d’hommes », elle déclarait récemment à Madame Figaro : « Je suis une amadoueuse, une chatte, une Italienne. J’aime projeter la féminité la plus classique : la douceur, le « “charmag”, la “charmitude” comme dirait Ségolène Royal. Je m’ennuie follement dans la monogamie. Je préfère la polygamie et la polyandrie. Le désir, brûlant (ne dure) que deux à trois semaines. Une fois que le désir est appliqué, satisfait, comblé, il se transforme. Le pauvre, qu’est ce que vous voulez qu’il fasse? Je sais faire, mais avec un avantage sur eux (les hommes) : ma précision féminine. Je ne me plante jamais! » Voilà donc le président de la République prévenu, d’autant que sa cote de popularité est en forte baisse. Elle confiait aussi au supplément du Monde (2003) : « « Le paradis, ce serait un cuisinier français, un policier anglais, un manager allemand et un amant italien. L’enfer, ce serait un cuisinier anglais, un policier allemand, un manager italien et un amant français. »
nnnnnnnnnnnnnnnnLa CIA a protégé des milliers d'anciens nazisPublié le 14/11/2010
Mis à jour le 14/11/2010 à 9h02
http://www.slate.fr/lien/30127/nazis-cia-justice-rapportUne histoire secrète de la traque des anciens nazis menée par le gouvernement des Etats-Unis révèle qu'en fait les services secrets américains, à commencer par la CIA (agence centrale de renseignement), ont protégés et accueillis sur le sol des Etats-Unis des milliers de nazis après 1945. Le Département d'Etat a pourtant cherché depuis quatre ans à garder secret ce rapport de 600 pages que s'est finalement procuré le New York Times. Il contient des révélations étonnantes sur des dizaines d'affaires concernant des nazis célèbres.
Ce document décrit la traque posthume du Docteur Josef Mengele, l'ange de la mort d'Auschwitz, dont un morceau de cuir chevelu preuve irréfutable de sa mort au Brésil en 1979 était conservé dans le tiroir d'un bureau d'un fonctionnaire du Département de la justice. Il raconte l'histoire du meurtre d'un ancien SS caché dans le New Jersey sans doute par une organisation juive et l'erreur d'identification par le gouvernement de l'ancien garde du camp de Treblinka, John Demjanjuk, connu sous le nom d'Ivan le Terrible.
Le rapport est un catalogue des échecs et des réussites (plus de 300 nazis démasqués) d'une équipe d'avocats, d'historiens et d'enquêteurs constituée en 1979 par le Département américain de la justice pour retrouver les nazis. Ce qu'il révèle de pire tient à la façon dont la CIA a utilisé de nombreux nazis à son profit. Cette information était connue des historiens mais pas son échelle et son caractère presque systématique.
Le rapport du Département de la justice décrit ainsi «la collaboration du gouvernement avec les persécuteurs», des nazis «ont bien reçu la permission d'entrer aux Etats-Unis» tandis que le gouvernement connaissait leur passé. «L'Amérique qui se vante d'être un refuge pour les persécutés, est devenue dans une moindre mesure, un refuge pour les persécuteurs».
Le rapport souligne les oppositions au sein même du gouvernement sur ses questions et estime que le nombre de nazis entrés aux Etats-Unis est de plusieurs milliers mais inférieur à 10.000. Ce qui reste une énigme est la raison pour laquelle le Département de la justice a refusé depuis 2006 de rendre le rapport public affirmant qu'il n'était pas terminé, qu'il ne représentait pas une position officielle et qu'il contenait de «multiples erreurs et omissions».
Il contient aussi une multitude d'histoires peu reluisantes. Comme l'aide offerte en 1954 par la CIA à Otto Von Bolschwing, un collaborateur d'Adolph Eichmann qui l'a aidé à mettre en place la solution finale de la question juive et a ensuite travaillé aux Etats-Unis pour l'agence centrale de renseignements. Dans une série de documents, la CIA étudie le moyen de permettre à Otto Von Bolschwing de nier son passé si celui ci refait surface.
Même chose pour Arthur L. Rudolph, un scientifique nazi qui dirigeait l'usine de munitions de Mittelwerk ou des esclaves travaillaient jusqu'à la mort et a été ensuite utilisé pour les programmes de fusées américains. Il a même été honoré par la NASA et est considéré comme le père de la fusée Saturn V utilisée notamment dans le programme spatial Apollo.
Le Département de la justice américain a aussi apparemment trouvé en 1997 une «preuve irréfutable» que la Suisse a bien acheté de l'or aux nazis qui avait été récupéré sur les juifs victimes de l'holocauste. Mais sous la pression du Département d'Etat, la «preuve irréfutable» a été passée sous silence.
La CIA a caché d'anciens nazis en secretPUBLIÉ LE 15/11/2010 09:11 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/15/947862-la-cia-a-cache-d-anciens-nazis-en-secret.htmlUn rapport secret sur la traque des anciens nazis par les autorités américaines après la Seconde Guerre mondiale affirme que la CIA a créé un « refuge » pour les nazis et leurs collaborateurs. Le document de 600 pages évoque notamment une aide apportée en 1954 par des responsables de la CIA à Otto von Bolschwing, un associé du criminel nazi Adolph Eichmann. Otto von Bolschwing, qui avait contribué à mettre au point les projets initiaux visant « à débarrasser l'Allemagne des Juifs » a ensuite travaillé pour la CIA aux États-Unis. Le contre-espionnage américain s'est toujours employé à nier son passé nazi.
Après avoir découvert ses liens avec le nazisme, le ministère de la Justice avait cherché à l'expulser en 1981, mais von Bolschwing est mort cette même année à 72 ans. Apparaît aussi le cas d'Arthur Rudolph, un scientifique nazi qui gérait l'usine d'armement de Mittelwerk. Accueilli aux États-Unis en 1945, il a bénéficié d'un programme de recrutement de scientifiques nazis. Il a été récompensé par la Nasa et crédité comme le père de la fusée américaine Saturn.
nnnnnnnnnnnnnnnnNazisme/pays baltes: le silence de l'UE "honteux" (Lavrov)MOSCOU, 23 mars - RIA Novosti 17:08 23/03/2012
http://fr.rian.ru/world/20120323/194019426.htmlLa position des pays de l'Union européenne, qui s'abstiennent de soutenir les résolutions de l'Onu condamnant la glorification du nazisme dans les pays Baltes est honteuse, a déclaré vendredi aux journalistes le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"L'Assemblée générale des Nations unies adopte tous les ans une résolution sur l'inadmissibilité de tels phénomènes. Cette résolution n'est pas soutenue par les pays de l'Union européenne. J'estime qu'il s'agit d'une prise de position honteuse de nos collègues européens", a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse au terme d'entretiens avec le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thørnbjørn Jagland, en visite de travail à Moscou.
Selon M.Lavrov, les décisions du Tribunal de Nuremberg n'ont jamais été annulées et il faut les respecter à la lettre.
Le chef de la diplomatie russe a souligné que la Russie avait maintes fois signalé qu'il était inadmissible pour l'Europe moderne de glorifier les néonazis et les anciens SS, et de tolérer cela au niveau officiel".
Pour sa part, le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thørnbjørn Jagland a indiqué que "les tentatives multiples de réécrire ou de falsifier l'histoire sont inadmissibles. Il en est de même pour les résultats du procès de Nuremberg"
Depuis 1994, le 16 mars des défilés d'ex-légionnaires des Waffen SS sont organisés régulièrement en Lettonie. Le défilé annuel des anciens membres de la légion lettone de la Waffen SS provoque l'indignation des organisations antifascistes internationales.
Pourtant, le président du pays, Valdis Dombrovskis, a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne considérait pas les SS lettons comme des nazis, même si beaucoup d'entre eux avaient massacré des Juifs et des représentants d'autres peuples durant la Seconde Guerre mondiale.
Au total, plus de 150.000 Lettons se sont engagés dans le Wehrmacht au cours de la guerre.
Les vétérans belges condamnent le défilé d'anciens SS lettonsBRUXELLES, 24 mars - RIA Novosti
17:45 24/03/2012
http://fr.rian.ru/world/20120324/194028431.htmlLe comité belge de la Fédération internationale des Résistants (FIR) a exprimé son indignation face à la participation de certains députés lettons au défilé d'anciens légionnaires SS à Riga, rapporte samedi le correspondant de RIA Novosti à Bruxelles.
"Nous trouvons scandaleux le fait que les députés du pays faisant partie de l'Union européenne et bénéficiant de ses subventions participent à des rassemblements nazis", lit-on dans un communiqué diffusé par le comité.
Le 16 mars dernier, les anciens combattants de la légion Waffen SS ont organisé un nouveau défilé dans le centre de Riga ainsi qu'un rassemblement au cimetière de Lesten, où reposent les SS lettons. Les deux manifestations ont été assistées par des hommes politiques lettons, dont des membres du parlement.
Les antifascistes belges ont exhorté le président letton à mettre fin aux rassemblements d'anciens SS et de néonazis dans le pays.
Le comité tient également à rappeler que la SS, dont la Waffen SS fait partie intégrante, a été condamnée par le tribunal de Nuremberg comme organisation criminelle coupable de plusieurs crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
nnnnnnnnnnnnnnnnOpération Sarkozy :
comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République françaisepar Thierry Meyssan
RÉSEAU VOLTAIRE | ALMATY (KAZAKHSTAN) | 19 JUILLET 2008
http://www.voltairenet.org/Operation-Sarkozy-comment-la-CIA-aNicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.
Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.
Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.
C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.
Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.
Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.
Secrets de familleÀ la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par
Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.
En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force [1].
Or, Charles De Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.
Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat [2]. Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique. Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.
Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano. Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste [3]. Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de De Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
Ainsi défendu, De Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale. Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon. Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ; Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ; il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ; Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ; Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ; Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ; Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ; etc.
Simultanément, De Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total) [4], tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.
Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, De Gaulle s’allie à la famille Rothschild. Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou. Les deux hommes forment un tandem efficace. L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.
Lorsque De Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer. Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Edouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.
La fabrication de Nicolas SarkozyCe décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.
Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.
Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » qu’Hollywwod devait porter à l’écran. S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».
En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis. Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que
Frank Wisner Jr.,
fils du précédent.
Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.
À la même période,
Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.
En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. Son témoin de mariage est
Charles Pasqua. En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.
L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.
Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.
Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.
En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.
À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.
C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu. Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.
Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.
La traversée du désertTout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.
En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).
Dernier acteBien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.
Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.
Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.
Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations.
Il s’occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.
Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.
Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.
Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.
En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur.
Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.
Reste à neutraliser les candidatures d’opposition. Les cotisations d’adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA [6]). Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn [7].
Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.
L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l’université, Condoleezza Rice [8].
Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.
Premiers jours à l’ÉlyséeLe soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.
Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.
Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.
Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).
Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :
Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua.
François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild.
Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe [9].
Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.
Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d’Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.
Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis [10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.
Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.
Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre les l’avionneur français Dassault [11].
Nouvelle escapade durant l’été. Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.
La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) [12] directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.
La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ». L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.
Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?
[1] « Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2001
[2] « Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001
[3] L’Énigme Pasqua, par Thierry Meyssan, Golias ed, 2000.
[4] Les requins. Un réseau au cœur des affaires, par Julien Caumer, Flammarion, 1999.
[5] « Un relais des États-Unis en France : la French American Foundation », par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 19 avril 2007.
[6] « Les New York Intellectuals et l’invention du néo-conservatisme », par Denis Boneau, Réseau Voltaire, 26 novembre 2004.
[7] Le responsable US du renseignement, Irving Brown en personne, a revendiqué avoir lui-même recruté et formé MM. Jospin et Cambadélis pour lutter contre les staliniens alors qu’ils militaient chez les lambertistes pour, cf. Éminences grises, Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard, 1992 ; « The Origin of CIA Financing of AFL Programs » in Covert Action Quaterly, n° 76, 1999. Il importe d’éviter une interprétation anachronique : leur engagement au service des USA est celui d’atlantistes durant la Guerre froide. Au-delà, il les conduira, par exemple, en 1999, à jouer un rôle central dans l’engagement de Paris au sein de l’OTAN pour bombarder Belgrade, pourtant allié traditionnel de la France. De même, il importe d’éviter les fausses équivalences : la collaboration de Nicolas Sarkozy avec les USA ne s’est pas développée sur une base idéologique, mais relationnelle et carriériste (note modifiée le 27 juillet 2008 en réponse à des lecteurs).
[8] « Dominique Strauss-Kahn, l’homme de « Condi » au FMI », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 octobre 2007.
[9] « Alain Bauer, de la SAIC au GOdF », Note d’information du Réseau Voltaire, 1er octobre 2000.
[10] « Le gouvernement kosovar et le crime organisé », par Jürgen Roth, Horizons et débats, 8 avril 2008.
[11] « Avec Christine Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français », Réseau Voltaire, 22 juin 2005.
[12] « L’honorable Frank Carlucci », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 février 2004.
[13] « Les liens financiers occultes des Bush et des Ben Laden » et « Le Carlyle Group, une affaire d’initiés », Réseau Voltaire, 16 octobre 2001 et 9 février 2004.
nnnnnnnnnnnnnnnnOECD pushes for $1.3 trillion eurozone crisis fundBy GABRIELE STEINHAUSER
AP Business Writer
Posted on Tue, Mar. 27, 2012
http://www.kansascity.com/2012/03/27/3516570/oecd-pushes-for-13-trillion-eurozone.htmlBRUSSELS --The 17 countries that use the euro need to build a (EURO)1 trillion ($1.3 trillion) firewall to help the struggling currency union return to growth, the head of the Organization for Economic Cooperation and Development said Tuesday.
Angel Gurria, the secretary-general of the Paris-based international development body, said existing plans for a (EURO)500 billion ($664 billion) European rescue fund were not enough to restore market confidence in the eurozone.
"The mother of all firewalls should be in place," Gurria told a news conference in Brussels, where he was flanked by Olli Rehn, the EU's economic affairs commissioner, who has also been pushing for a larger bailout fund.
A permanent rescue fund of at least (EURO)1 trillion would give governments the breathing space to focus on kickstarting growth and restoring the competitiveness of their economies, Gurria said, pointing to a raft of economic reforms that individual countries should enact.
According to the organization's annual report for the eurozone, which was released Tuesday, vulnerable states may need more than (EURO)1 trillion in aid over the coming two years and Gurria said eurozone finance ministers should take a decision to boost their bailout funds at their meeting in Copenhagen on Friday.
Germany, the bloc's largest economy, signaled on Monday that it would support an increase of the lending capacity of the eurozone's two bailout funds to around (EURO)700 billion ($929 billion), but only until some (EURO)200 billion in loans already promised to Greece, Ireland and Portugal have been paid back.
That falls below the recommendation of the International Monetary Fund and the European Commission, the European Union's executive. Both organizations - which together with the European Central Bank oversee the bailouts of Greece, Ireland and Portugal - believe a much bigger firewall could contain the pressure on Italy and Spain. The eurozone's third- and fourth-largest economies, respectively, have a combined debt load of more than (EURO)2.5 trillion.
Germany's proposal may also not be enough to convince other large non-euro economies, such as China and the U.S., to give the IMF more resources, money that could be used to further protect Europe.
"I am of the view that when you are dealing with markets you should overshoot," Gurria said.
Asked about the chances that Gurria's (EURO)1 trillion goal could actually be achieved on Friday, Rehn declined to give a clear answer.
"I am confident that we can reach a convincing decision," he said, adding that discussions between euro states were still ongoing.
Countries like Germany fear that easy access to financial support could stop countries from implementing reforms. They also point to the recent stabilization in financial markets. Credit for that has been given to the European Central Bank, which has pumped more than (EURO)1 trillion in cheap long-term loans into European banks.
The OECD's Gurria warned of the perils of overconfidence.
"We can still clearly not draw too much comfort from these signs of healing," he said, noting that there had been other brief moments of respite in Europe's two-year-old debt crisis.
He warned that funding costs in several euro countries remain unsustainable, and - in what appeared to be a clear reference to Spain - have been creeping up again in recent weeks.
Gurria also suggested that the ECB could intervene more aggressively in the bond markets of struggling countries if market pressures resurface - a step that the central bank has been reluctant to take so far.
nnnnnnnnnnnnnnnnFrance's future
A country in denial
By ignoring their country’s economic problems, France’s politicians are making it far harder to tackle themMar 31st 2012 | from the print edition
http://www.economist.com/node/21551478VISIT the euro zone and you will be invigorated by gusts of reform. The “Save Italy” plan has done enough for Mario Monti, the prime minister, to declare, however prematurely, that the euro crisis is nearly over. In Spain Mariano Rajoy’s government has tackled the job market and is about to unveil a tight budget (see article). For all their troubles, Greeks know that the free-spending and tax-dodging are over. But one country has yet to face up to its changed circumstances.
France is entering the final three weeks of its presidential campaign. The ranking of the first round, on April 22nd, remains highly uncertain, but the polls back François Hollande, the Socialist challenger, to win a second-round victory. Indeed, in elections since the euro crisis broke, almost all governments in the euro zone have been tossed out by voters. But Nicolas Sarkozy, the Gaullist president, has been clawing back ground. The recent terrorist atrocity in Toulouse has put new emphasis on security and Islamism, issues that tend to favour the right—or, in the shape of Marine Le Pen, the far right.
Yet what is most striking about the French election is how little anybody is saying about the country’s dire economic straits (see article). The candidates dish out at least as many promises to spend more as to spend less. Nobody has a serious agenda for reducing France’s eye-watering taxes. Mr Sarkozy, who in 2007 promised reform with talk of a rupture, now offers voters protectionism, attacks on French tax exiles, threats to quit Europe’s passport-free Schengen zone and (at least before Toulouse) talk of the evils of immigration and halal meat. Mr Hollande promises to expand the state, creating 60,000 teaching posts, partially roll back Mr Sarkozy’s rise in the pension age from 60 to 62, and squeeze the rich (whom he once cheerfully said he did not like), with a 75% top income-tax rate.
A plethora of problemsFrance’s defenders point out that the country is hardly one of the euro zone’s Mediterranean basket cases. Unlike those economies, it should avoid recession this year. Although one ratings agency has stripped France of its AAA status, its borrowing costs remain far below Italy’s and Spain’s (though the spread above Germany’s has risen). France has enviable economic strengths: an educated and productive workforce, more big firms in the global Fortune 500 than any other European country, and strength in services and high-end manufacturing.
However, the fundamentals are much grimmer. France has not balanced its books since 1974. Public debt stands at 90% of GDP and rising. Public spending, at 56% of GDP, gobbles up a bigger chunk of output than in any other euro-zone country—more even than in Sweden. The banks are undercapitalised. Unemployment is higher than at any time since the late 1990s and has not fallen below 7% in nearly 30 years, creating chronic joblessness in the crime-ridden banlieues that ring France’s big cities. Exports are stagnating while they roar ahead in Germany. France now has the euro zone’s largest current-account deficit in nominal terms. Perhaps France could live on credit before the financial crisis, when borrowing was easy. Not any more. Indeed, a sluggish and unreformed France might even find itself at the centre of the next euro crisis.
It is not unusual for politicians to avoid some ugly truths during elections; but it is unusual, in recent times in Europe, to ignore them as completely as French politicians are doing. In Britain, Ireland, Portugal and Spain voters have plumped for parties that promised painful realism. Part of the problem is that French voters are notorious for their belief in the state’s benevolence and the market’s heartless cruelty. Almost uniquely among developed countries, French voters tend to see globalisation as a blind threat rather than a source of prosperity. With the far left and the far right preaching protectionism, any candidate will feel he must shore up his base.
Many business leaders cling to the hope that a certain worldly realism will emerge. The debate will tack back to the centre when Mr Sarkozy and Mr Hollande square off in the second round; and once elected, the new president will ditch his extravagant promises and pursue a sensible agenda of reform, like other European governments. But is that really possible? It would be hard for Mr Sarkozy suddenly to propose deep public-spending cuts, given all the things he has said. It would be harder still for Mr Hollande to drop his 75% tax rate.
1981 and all thatBesides, there is a more worrying possibility than insincerity. The candidates may actually mean what they say. And with Mr Hollande, who after all is still the most likely victor, that could have dramatic consequences.
The last time an untried Socialist candidate became president was in 1981. As a protégé of François Mitterrand, Mr Hollande will remember how things turned out for his mentor. Having nationalised swathes of industry and subjected the country to two devaluations and months of punishment by the markets, Mitterrand was forced into reverse.
Mr Hollande’s defenders say he is a pragmatist with a more moderate programme than Mitterrand’s. His pension-age rollback applies only to a small set of workers; his 75% tax rate affects a tiny minority. Yet such policies indicate hostility to entrepreneurship and wealth creation and reflect the French Socialist Party’s failure to recognise that the world has changed since 1981, when capital controls were in place, the European single market was incomplete, young workers were less mobile and there was no single currency. Nor were France’s European rivals pursuing big reforms with today’s vigour.
If Mr Hollande wins in May (and his party wins again at legislative elections in June), he may find he has weeks, not years, before investors start to flee France’s bond market. The numbers of well-off and young French people who hop across to Britain (and its 45% top income tax) could quickly increase.
Even if Mr Sarkozy is re-elected, the risks will not disappear. He may not propose anything as daft as a 75% tax, but neither is he offering the radical reforms or the structural downsizing of spending that France needs. France’s picnickers are about to be swamped by harsh reality, no matter who is president.